Explorations physiopathologiques

La mesure de l'activité d'un candidat médicament dans la physiopathologie nécessite l'exploration des phénotypes (fonction pulmonaire, inflammation et remodelage dans les tissus, collecte de sang, de cellules et de tissus...). Nous avons développé des techniques standardisées pour l'exploration de l'inflammation.

Effet d’un candidat-médicament sur la fonction respiratoire

La fonction respiratoire peut être explorée dans tous les modèles de maladies respiratoires afin de suivre les changements de fréquence, débit, pression… pour des études longitudinales ou en réponse à un composé pharmacologique tel que la métacholine pour mettre en évidence l'hyperréactivité des voies aériennes dans l'asthme.

  • Pléthysmographie corps entier (technologies EMKA) : conçue pour étudier la réponse des voies respiratoires chez la souris vigile et non contrainte. Il s'agit d'un système non invasif qui permet une étude longitudinale.
  • Technique d'oscillation forcée (Flexivent, Scireq) : conçue pour mesurer la résistance, l’élastance et la compliance dynamique des voies respiratoires sur des animaux anesthésiés (terminale).

Lavage bronchoalvéolaire

Dans les modèles murins, le lavage bronchoalvéolaire permet d'échantillonner les populations de cellules inflammatoires. Cette technique est indispensable pour étudier l'afflux de cellules dans les modèles de maladies pulmonaires comme l'asthme et la BPCO. La numération cellulaire peut être combinée à des méthodes telles que la cytométrie de flux, l'ELISA, l’immunocytochimie, l'immunohistochimie, la PCR ou encore l’HPLC pour évaluer des composants inflammatoires tels que les cytokines, les facteurs de croissance, les analystes et les récepteurs.

Cytométrie en flux

Nous avons développé une méthode de cytométrie de flux multicolore en une seule étape, facile à utiliser et à personnaliser, pour effectuer un comptage cellulaire différentiel. Cette méthode identifie les cellules du lavage bronchoalvéolaire par une procédure d'immunomarquage simultanée en une étape utilisant des anticorps pour identifier les cellules T, les cellules B, les neutrophiles, les éosinophiles et les macrophages. Un avantage important de ce protocole de cytométrie en flux est la possibilité de le personnaliser par l’ajout d'anticorps pour étudier l'expression d'un récepteur au niveau de la cellule leucocytaire et identifier des sous-classes de cellules inflammatoires selon les besoins.

PCBIS et vous

Tous les explorations peuvent être adaptées à votre demande.